Disulfiram

Disulfiram
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- Le disulfiram est utilisé pour traiter la dépendance chronique à l’alcool. Il agit en inhibant l’enzyme aldéhyde déshydrogénase, provoquant une accumulation d’acétaldéhyde si de l’alcool est consommé.
- La posologie habituelle est de 500 mg une fois par jour pendant 1-2 semaines, puis 250 mg quotidiennement. Ajustée en fonction de la tolérance (125-500 mg/jour).
- Il se présente principalement sous forme de comprimés (100 mg, 250 mg, 500 mg). Des implants existent mais sont rares.
- L’effet commence environ 12 heures après la première dose pour neutraliser l’alcool.
- La durée d’action persiste jusqu’à 14 jours après l’arrêt du traitement. Le traitement dure généralement 3-12 mois.
- Ne consommez jamais d’alcool durant le traitement, sous peine de réaction sévère (nausées, vomissements, tachycardie) requérant une urgence médicale.
- Les effets secondaires courants incluent un goût métallique, éruptions cutanées, somnolence, maux de tête, troubles gastro-intestinaux et fatigue.
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Disulfiram
Informations De Base Sur Le Disulfiram
Dénomination | Détails |
---|---|
DCI (Nom International) | Disulfiram (N,N,N',N'-tétraéthyldithiuranyle disulfure) |
Noms Commerciaux en France | Esperal (Sanofi), Disulfiram EG, Zufal |
Code ATC | P03AA01 - Antiparasitaire détourné en addictologie |
Formes Disponibles | Comprimés dosés à 200 mg et 500 mg (plaquettes de 10 à 30 unités) |
Statut Légal | Prescription médicale obligatoire, non remboursé intégralement |
Fabricants | Sanofi (France), Teva (UE), génériques distribués par Cenexi |
Le dosage standard des comprimés commercialisés en France est établi à 200 ou 500 mg. L'Esperal originel, bien que produit en quantités réduites, conserve son statut de référence dans les centres spécialisés en addictologie. Cette spécialité pharmaceutique impose une ordonnance valide pour toute délivrance en officine.
Pharmacologie Fondamentale
Le mécanisme d'action repose sur le blocage irréversible de l'acétaldéhyde déshydrogénase, entraînant une accumulation toxique d'acétaldéhyde (10 fois plus nocif que l'éthanol) lors de toute ingestion d'alcool. La réaction physiologique immédiate inclut rougeurs faciales, nausées violentes et tachycardie, créant un effet dissuasif.
La pharmacocinétique montre un pic plasmatique atteint en 4 heures et une demi-vie d'élimination prolongée (60 à 120 heures), expliquant un risque résiduel pouvant persister jusqu'à 14 jours après l'arrêt. Les interactions médicamenteuses critiques concernent notamment le métronidazole (risque psychotique), les anticoagulants comme la warfarine (hémorragies) et les antiépileptiques tels la phénytoïne (neurotoxicité accrue).
Attention aux sources cachées d'éthanol : parfums, vernis à ongles, vinaigrettes et même certains médicaments. Une réaction peut survenir dès 7g d'alcool ingéré. La désulfuration hépatique génère des métabolites responsables de l'effet adversaire durable.
Indications Validées Et Usages
En conformité avec les recommandations de l'EMA et de la HAS, ce médicament est officiellement indiqué dans le sevrage éthylique chronique, obligatoirement associé à une prise en charge psychothérapique. Sa prescription vise également la prévention des rechutes chez les patients présentant des antécédents de dépendance sévère documentée.
Certains usages hors AMM persistent en France, notamment comme traitement adjuvant dans la maladie de Lyme ou pour des parasitoses cutanées, bien que non validés par les autorités sanitaires. Ces pratiques s'appuient sur des données historiques ou des études préliminaires non concluantes.
Déconseillé aux moins de 18 ans et nécessitant une vigilance accrue après 70 ans en raison des risques hépatiques. Contre-indication relative durant la grossesse et l'allaitement où le naltrexone représente une alternative préférable. En cas d'insuffisance rénale (DFG <30 ml/min), une réduction posologique s'impose.
L'initiation du traitement exige une abstinence alcoolique préalable absolue de 48 heures. Un écart peut provoquer des réactions éthyliques sévères, potentiellement fatales selon les quantités ingérées.
Posologie Et Administration Pratique
Situation Clinique | Dose Quotidienne | Durée Initiale |
---|---|---|
Phase d'initiation | 500 mg par jour | 7 jours consécutifs |
Traitement d'entretien | 250 à 500 mg | Minimum 6 mois |
Patients âgés >65 ans | 125 mg tous les 2 jours | Surveillance ECG renforcée |
L'administration s'effectue de préférence le matin à jeun pour limiter les insomnies. Toute hépatite stéatosique connue impose des tests hépatiques hebdomadaires durant le premier mois. En cas d'oubli, ne jamais compenser par une double dose : reprendre simplement le traitement au prochain horaire prévu.
Conservez les comprimés dans leur emballage d'origine, à température ambiante et à l'abri de l'humidité. Éviter absolument le stockage en salle de bain où les variations hygrométriques dégradent le principe actif.
Sécurité Et Contre Indications
Les contre-indications absolues incluent l'hypersensibilité aux thiurames, les cirrhoses hépatiques décompensées, les psychoses non stabilisées et les antécédents cardiovasculaires graves (infarctus récent, AVC ischémique). Ces situations présentent un risque majeur de collapsus lors des réactions éthyliques.
Effets rares mais graves (<2%) : Neuropathie optique, hépatite médicamenteuse fulminante, psychoses aiguës
Le protocole de surveillance impose un bilan initial complet : enzymes hépatiques (ASAT/ALAT), créatinémie et électrocardiogramme. Des signaux comme un ictère, des vertiges rotatoires ou des urines foncées nécessitent un arrêt immédiat et une consultation en urgence.
L'ANSM rappelle que l'hépatotoxicité constitue le risque principal, justifiant une signature préalable d'accord thérapeutique par le patient. Cette mise en garde figure en encadré sur toutes les notices officielles françaises.
Questions Fréquentes sur le Disulfiram
Toute consommation d'alcool est dangereuse sous disulfiram. La réaction peut apparaître à partir de 15 ml d'alcool pur - soit seulement 30 ml de whisky. À partir de 30 ml, les symptômes mettent en jeu le pronostic vital dans les cas extrêmes.
Q : Consultation perdue, comment renouveler mon traitement ?Présentez votre dernière ordonnance en pharmacie pour un dépannage temporaire. Absolument éviter toute initiative d'automédication ou modification posologique sans validation médicale préalable.
Q : Allergie aux sulfites : contre-indication formelle ?Faux. Aucune corrélation chimique n'existe entre sulfites et disulfiram. Ce malentendu fréquent provient d'une confusion terminologique qui ne représente pas une contre-indication réelle sous avis médical.
Q : Compatibilité avec la contraception orale ?Pré-accepté sous réserve de vigilance concernant les saignements hors cycle. Un dispositif mécanique complémentaire est recommandé durant les premiers mois de traitement par mesure de précaution.
Q : Durée maximale d'un traitement disulfiram ?Un suivi sur deux années reste envisageable si les tests hépatiques trimestriels restent stables. Tout protocole prolongé se réalise sous surveillance étroite du spécialiste en addictologie.
Guide d'Utilisation du Disulfiram
Conseils pratiques pharmacologiques
- Prise quotidienne : Uniquement ingérée à jeun avec de l'eau plate, jamais avec boissons sucrées ou caféinées
- Évictions indispensables : Vinaigres de vin, produits d'hygiène alcoolisés, glue à prothèses dentaires, certains sirops antitussifs
- Pièges courants : Arrêter ses bilans sanguins mensuels, mélange hasardeux avec anxiolytiques sans vérification
Plan de surveillance médicale
- Tests hépatiques mensuels : transaminases et alcoolémie notées dans le carnet santé
- Symptômes alarmants : aucune tolérence pour les nausées accompagnées de fatigue extrême
Témoignage clinique
Une patiente de 37 ans a présenté une réaction cutanée sévère après usage d'un désinfectant hospitalier. La porosité cutanée permet une pénétration systémique de l'éthanol contaminant.
Rappel sécurité
Placer sa carte signalétique dans son portefeuille reste impératif avant tout examen d'urgence. Le succès thérapeutique repose autant sur la vigilance quotidienne que sur le suivi biologique.